Le tour du mont Puget

Le tour du mont Puget
Image du sentier : "Le tour du mont Puget"
Source : Parc Nationnal des Calanques

Détails du sentier

Conditions

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04:30:00

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12

Difficile

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Description

Cette randonnée vous entraîne sur les hauteurs de l’imposant massif du Puget qui domine le domaine de Luminy et offre des points de vue sur l’arrière-pays.

Informations

1. Se diriger vers le sud pour franchir la barrière DFCI CQ 109 d’accès au massif et emprunter le large chemin qui longe les bâtiments de l’université (panneaux d’information sur le massif des Calanques) et continue dans une belle pinède vallonnée. 2. Laisser le sentier qui part à droite (jaune pointillé) vers la calanque de Morgiou et continuer tout droit par la piste jusqu’à l’intersection de chemin du col de Sugiton (citerne DFCI N°65). 3. Monter par la piste à gauche sur 400m (balisage bleu). Marchez jusqu’à arriver à la borne DFCI CQ202, puis suivre le balisage pointillé rouge qui monte à droite (chemin du Centaure). Continuez sur la piste pointillé rouge jusqu’à ce qu’il redescende et rencontre un tracé rouge. 4. Continuer la descente (tracé rouge). Le tracé quitte la piste pour passer à droite, dans un sentier qui s’engage dans un vallon et mène au puits de Cancel (jonction des tracés bleu, vert et vert pointillé). 5. Face à un rocher, partir à gauche (balisage rouge, vert et bleu). Le sentier caillouteux remonte le vallon de l’Herbe et pénètre dans de petites gorges rocheuses. La végétation devient plus rare, puis le vallon s’élargit. Arriver à une fourche. 6. Bifurquer sur le sentier à droite (balisage vert). Il monte à flanc en balcon, quitte le vallon de l’Herbe et s’oriente vers la mer. À la jonction avec le tracé vert pointillé qui vient du vallon de Sainte Marthe, continuer à gauche et arriver à une intersection (jonction des tracés vert et jaune ; direction col de la Candelle). 7. Suivre à droite (tracés vert, blanc-rouge et jaune) par le sentier de crête, rocheux et escarpé, jusqu’au col de la Candelle. 8. Prendre à droite le sentier des « treize contours ». Il descend en balcon, parfois brusquement, contourne plusieurs vallons et arrive au « grand éboulis ». Le descendre (prudence) en restant le plus près possible de la partie rocheuse. En bas de l’éboulis, continuer par le sentier et aboutir sur une piste. 9. La suivre à droite (tracés vert et jaune) et retrouver le col de Sugiton. Par l’itinéraire de l’aller, regagner le point de départ.

Accès

Luminy à 10 km au sud-est du centre-ville de Marseille. Accessible par le bus B1 – direction Campus de Luminy, arrêt Luminy – PN des Calanques.

Map

Points de vue

Le mont Puget

Bus RTM B1 ou 521 en soirée – direction Campus de Luminy, arrêt Luminy – PN des Calanques, puis environ 30 minutes de marche pour parvenir sur ses pentes, et une heure de plus pour arriver à son sommet.

C’est un repère paysager aux formes caractéristiques, présentant des strates qui paraissent sculptées dans le calcaire. Imposant massif offrant l’une des plus stupéfiantes vues panoramiques de la région, une légende le lie au destin du sculpteur qui porte le même nom que lui… Parmi les cimes Avec ses 563 mètres, le mont Puget est le point culminant du massif des Calanques, qu’il forme avec les sommets de Marseilleveyre, l’Estret et la Gardiole. C’est le quatrième sommet du Parc national des Calanques, derrière le trio Carpiagne-Saint-Cyr-Lantin du massif de Saint-Cyr. Visibles de très loin, ses falaises majestueuses surplombent le domaine de Luminy. C’est le seigneur des lieux. Le mistral le balaie régulièrement, scellant la rencontre au sommet de ces deux forces de la nature. Point de vue remarquable sur la ville et la mer, le mont Puget amène le regard sur la Sainte-Victoire et la Sainte-Baume, et au-delà, jusqu’au mont Ventoux et la presqu’île de Six-Fours. Une montagne et un sculpteur Son nom dérive du provençal puèch, issu du latin podium. Le sculpteur Pierre Puget hérite de la même étymologie, mais le toponyme précède la naissance de l’artiste. Une légende veut pourtant que ce soit Pierre qui ait donné son nom au mont ! Il est vrai que, tous deux éminents, ils entretiennent des similitudes…

Les fours à chaux

De nombreux fours à chaux sont visibles sur le territoire du Parc national, et notamment le long du sentier principal de Luminy en direction de la calanque de Sugiton, ou dans les vallons de la Barasse et de la Panouse.

Vous avez peut-être déjà croisé ces ruines énigmatiques aux formes circulaires aux détours d’une balade ? Démolis ou recouverts par la végétation, il s’agit souvent de fours à chaux dits temporaires. On en dénombre près de 250 sur le territoire du Parc national ! La chaux, qu’est-ce que c’est ? La chaux est un matériau qui a de nombreuses applications, notamment dans la construction. Elle entrait aussi dans la fabrication de la soude et du savon marseillais, ce qui a entraîné un fort développement de son exploitation aux XVIIIe et XIXe siècles. Obtenue par calcination du calcaire, dans des fours alimentés par du bois ou des branchages de la garrigue, les Calanques étaient un territoire idéal à sa fabrication, offrant la matière première et le combustible. Les différents fours dans les Calanques Plusieurs modèles de fours ont coexisté. On distingue des fours permanents, construits en dur (tels ceux de la Barasse) et souvent associés à des carrières, et des fours temporaires. Ces derniers étaient creusés dans le sol et déplacés régulièrement suite à l’épuisement des ressources naturelles immédiatement disponibles. Maçonnés en pierres sèches et de forme circulaire, ces fours temporaires sont les plus répandus dans le Parc national des Calanques. Le saviez-vous ? De nos jours, on redécouvre les avantages écologiques et économiques de l’emploi de la chaux dans le domaine de la construction. Elle remplace en effet à merveille le plâtre, le ciment des mortiers ou même les peintures vinyliques.

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