De Pastré à Callelongue

De Pastré à Callelongue
Image du sentier : "De Pastré à Callelongue"
Source : Parc Nationnal des Calanques

Détails du sentier

Conditions

icon time

02:45:00

icon length

6.5

Difficile

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active

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Description

Une longue randonnée au départ du parc Pastré et à destination de Callelongue via le col de la Selle et le col de la Galinette.

Informations

Parcours 1. Le départ de la randonnée s’effectue depuis l’arrêt de bus Montredon – Pastré (ligne 19). Entrez dans le parc Pastré et remontez l’entrée principale. Au bout, prenez à gauche en direction du château Pastré et dépassez-le pour rejoindre l’entrée du Parc national des Calanques. 2. Empruntez le sentier balisé en jaune qui s’enfonce dans le vallon des Trois Gancets. Vous poursuivrez le chemin jaune, jusqu’à votre arrivée à la calanque de Callelongue. 3. En continuant votre progression sur le sentier jaune, soyez prudent : un passage délicat et escarpé se présente à vous. Continuez votre progression en direction du col de la Selle en profitant des panoramas sur la rade de Marseille et l'archipel du Frioul. 4. Rejoignez le col de la Galinette en profitant cette fois de vues sur le large, l’archipel de Riou et la calanque de Marseilleveyre. 5. Une fois passé le col de la Galinette, le sentier amorce sa descente vers la calanque de Callelongue. Attention, descente abrupte sur les derniers mètres. 6. Rejoignez le terminus de la ligne RTM 20 pour retourner en direction du centre-ville de Marseille.

Accès

La Madrague-de-Montredon (8e arrondissement de Marseille). Accessible depuis le bus n°19.

Map

Points de vue

Sémaphore de Callelongue

Callelongue

Le sémaphore de Callelongue est construit en 1863 dans le cadre d’une campagne étatique pour remplacer la vigie de Marseilleveyre, en service depuis le XVIe siècle, mais trop souvent dans la brume et rendue désuète par l’évolution des technologies de communication. L’objectif du sémaphore était double : guetter l’arrivée d’éventuels envahisseurs et assurer la communication avec les navires et les autres sémaphores.

La campagne Pastré

Marseille

Aux portes de la ville. Ce vaste parc se divise schématiquement en deux parties. Dans la partie basse est aménagé un jardin public autour de jeux d’eau. Dans la partie haute, au bout de l’allée principale, on entre dans un espace plus sauvage : le cœur du Parc national des Calanques. Il est délimité par l’extrémité sud-ouest d’une rigole (ou canal de dérivation du canal de Marseille) qui sillonne les lieux. Cet immense domaine bastidaire est l’un des rares à avoir résisté quasi intégralement à l’évolution urbaine et à la promotion immobilière. Il offre aujourd’hui au public son parc de 112 hectares, dont 100 hectares d'espaces naturels. De ses piémonts boisés partent de nombreux sentiers de randonnée à l’assaut du massif de Marseilleveyre. Une partie de campagne. Ce domaine tient son nom d’une grande famille marseillaise, les Pastré, dont cinq générations ont vécu là. Aujourd'hui, c’est pour tous les Marseillais un important lieu de promenade, de sports de nature et de loisirs variés, qui comporte un petit parc accrobranche, un centre équestre et un théâtre. Fréquenté par de nombreux écoliers, c'est en outre un lieu idéal pour pratiquer l’éducation à l’environnement. Avant la constitution du domaine familial, ce territoire était occupé par des cultures (vignes, céréales, oliviers, amandiers, figuiers, poiriers, abricotiers) et des pâtures. Aux animaux d'élevage succéderont les canards et les cygnes des bassins d'agrément pris sur le canal de Marseille. En 1827, c'est d'abord la girafe Zarafa qui s'y promènera... Puis en 1861, ce sont des autruches qui écloront à Pastré, dans le cadre d'une expérimentation menée par le jardin zoologique ! Le vallon où elles ont grandi porte désormais leur nom. Dans ce coin de nature poussent les espèces habituelles de la forêt méditerranéenne : pins d'Alep, chênes verts, lauriers-tins, ainsi que des mourvens, ou genévriers de Phénicie. C'est sous l'un deux que Napoléon et Désirée Clary se seraient échangés des paroles d'amour... Avec la transformation paysagère des lieux, on y a introduit de nouvelles espèces : mimosas, pins parasols, cèdres de l'Atlas, yuccas, bambous… À travers cette végétation luxuriante se dégagent de superbes vues sur les collines et la mer.

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